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Centenaire AICVF en Auvergne

Rubrique : Actualités

 PROGRAMME CENTENAIRE REGIONAL

10h00 : Accueil des participants à la Maison de l’Habitat, 129 avenue de la république à Clermont-Ferrand
10h35 : Présentation de la journée par Cédric BESSON
10h20 : Présentation de l’AICVF avec intervention de Jean-Marc DUFOUR, Vice-président de l’AICVF
10h30 : Intervention de Jean Antoine DUCLOS, Président Fondateur de l’AICVF Auvergne
10h45 : Conférence réalisé par René CYSSAU :

Gestion technique et GTB

Centenaire 2010 Auvergne    La présentation propose de considérer, d’un côté la gestion technique et énergétique comme un besoin objectif du maître d’ouvrage et d’un autre côté le système de GTB comme un outil des techniciens qui assurent cette gestion.
Pour le maître d’ouvrage, la gestion technique et énergétique doit maintenant être de première importance, il doit exprimer clairement ses besoins par un cahier des charges fonctionnel. Ce document est fondamental pour tous les professionnels qui interviendront : BET qui conçoivent et préparent le CCTP, entreprises qui réalisent et sociétés de service qui maintiennent les fonctionnalités et maîtrisent l’efficacité énergétique, une démarche qui relève du commissionnement.

12h00 : Débat sur ce thème : Prise de paroles dans la salle
12h30 : Apéritif
13h00 : Repas à l’Atelier, place du 1er Mai à Clermont-Ferrand
15h30 : Visite libre avec audioguide du Musée Michelin, 32 rue Clos Four à Clermont-Ferrand ; Prévoir environ 2 h 30 de visite.
20h35 : Entrée dans le stade Michelin
20h45 : Match ASM – Castres

L’histoire de l’AICVF Auvergne par son fondateur Jean Antoine DUCLOS

J Antoine DUCLOS     C’était il y a longtemps (un tiers de siècle) et j’avais déjà 25 ans d’ancienneté dans le métier du chauffage.
Je connaissais l’existence de l’AICVF.
Une association d’ingénieurs- donc un groupe d’élites- donc pas à ma portée.
C’était en 1974 ; Il n’y avait pas encore de groupe régional en Auvergne (et peu ailleurs)
Un ami Lyonnais, ancien président national de l’AICVFde 1970 à 1972, avait alors la charge de créer et développer des groupes régionaux. Je le rencontrais souvent car nous avions la même profession.
Il m’a mis « au pied du mur » sans trop me donner le choix :
* Il faut adhérer
* Il faut monter un groupe de région
Avant 1974, il existait une dizaine d’adhérents qui se rattachaient à Lyon ou à Bordeaux.
J’ai accepté le défis et à l’occasion de mes visites chez les professionnels, j’ai mené ma campagne d’adhésions. J’allais chercher les individus un par un. L’effectif est ainsi passé de 10 à 100.
Dans le même temps, avec les pionniers, nous avons structuré un bureau représentatif, et avons organiser un plan de travail avec des programmes de manifestations à l’image de ce que voulait le bureau national, et en liaison avec les autres régions, grâce aux échanges d’expériences.

Nos premiers bureaux ont été constitués pour être représentatifs de tous les métiers concernés :
2 pour les fabricants et négociants
2 pour les installateurs et les exploitants
2 pour les BET et bureaux de contrôle
2 pour les fournisseurs d’énergies, les administrations et autres …

Les activités et conférences :
Sur le fond : le choix des sujets était guidé par les attentes des différents métiers de la thermique et par les évolutions rapides de la technique.
Je rappelle que les années 70 ont connu la première crise de l’énergie et, par conséquent, les premières curiosités pour les « énergies nouvelles ».
C’est ainsi que nos premières bases de travail ont été le solaire thermique la VMC etc avec la collaboration des industriels porteurs d’innovations.
Les règlementations évoluaient aussi rapidement et nous avons cherché à rassembler les textes, les informations et les commentaires d’application grâce aux organismes de contrôle et aux bureaux d’études.
Sur la forme : Dès le début, nous avons veillé à maîtriser le contenu de nos conférences, faisant en sorte qu’elles ne soient pas (ou pas seulement) des promotions commerciales.
C’est ainsi, que nous recevions les conférenciers, au préalable, pour leur préciser nos souhaits et cadrer leurs interventions.
Souvent, lorsqu’il s’agissait d’industriels, et lorsque c’était possible, nous invitions 2 concurrents ensemble sur le même sujet, afin qu’ils se complètent ou qu’il se partage le sujet.
Nous avons toujours veillé à l’indépendance de l’association.

En complément et illustration, des visites de réalisations on été programmées. Je me souviens notamment d’un déplacement collectif vers le Aix en Provence en passant par le Dauphiné, pour visiter plusieurs installations solaires grâce à l’aide de nos amis de Provence.

L’ Assemblée générale 1984
Les bonnes réussites du groupe AICVF Auvergne sont sans doute une raison pour laquelle l’organisation d’assemblée générale nationale nous a été confiée.
C’était en 1984. Elle s’est tenue à Royat, avec des incursions à Vichy et à Volvic
Avec Jean Noël Moiroud qui, entre temps était devenu un Président très actif, nous étions fiers de montrer que notre groupe qui était né avec une dizaine de personnes, en comportait 120 en 1984 pour accueillir les collègues de toute la France.
Cette dynamique s’est ensuite poursuivie pour atteindre 140/150 adhérents les années suivantes.
Je laissai donc les équipes qui ont assuré la suite et leurs élus souvent talentueux, le soin de s’exprimer sur notre vie régionale.

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