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Présentation de la région

La région AICV est composée de deux région administrative: Le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie.

La région Nord-Pas-de-Calais est composée de deux départements, le Nord et le Pas-de-Calais et la Picardie de trois départements, la Somme, l’Oise et l’Aisne.

Le Nord-Pas-de-Calais

Carte Nord Pas de Calais
Jusqu’à la fin du XXe siècle, « Nord » désignait aussi la région, comme le département. La région faisait partie autrefois des Pays bas du sud et des Pays bas Espagnols, et ne devint française qu’en 1713 sous le nom de Pays-Bas français. Les provinces historiques composant le Nord-Pas-de-Calais sont, principalement, l’Artois, le Boulonnais, la Flandre et le Hainaut, désignations qui restent très courantes encore aujourd’hui. Avec 4 048 000 hab. (2007) soit 326 hab./km2, elle compte parmi les régions d’Europe les plus densément peuplées.

La Picardie

Carte Picardie

Les délimitations de l’ancienne Picardie ne correspondent pas à celles des trois départements composant l’actuelle Picardie. Seuls la totalité de la Somme, le nord de l’Oise et le nord de l’Aisne constituaient l’ancienne Picardie (qui intégrait aussi la partie côtière du Pas-de-Calais).
En effet, la majorité de l’Oise appartenait à la couronne de France. On y trouvait alors le Vexin français au sud-ouest (en opposition au Vexin normand), le Valois (au sud-est) et le comté de Clermont (au centre). Dans l’Aisne, le Soissonnais appartenait aussi à la couronne. Le reste était mouvant du duché de Champagne. Reste le nord-est de l’Oise qui était l’évêché de Noyon.

Sur ce territoire, vivaient des peuples belges de premier plan pendant la guerre des Gaules (Beauvais et Soissons).

Au traité de Verdun de 843, la Picardie est placée dans le royaume de France. Plus tard, le Nord est occupé par la Bourgogne (entrevue de Péronne) puis, avec le Comté de Flandre, par l’Espagne.

Le premier témoignage du XIIIe siècle sur les Picards nous vient de Mathieu Paris. Celui-ci semble avoir toujours vécu au monastère de Saint-Albans, en Angleterre, où il termina sa chronique en 1235. À propos de l’année 1229, il rappelle les actes de violence impliquant des étudiants, qui ont conduit à la première grève de l’université [de Paris]. Il en désigne les responsables comme étant : « de partibus conterminis Flandriae, quos vulgariter Picardos appellamus ». Nous devons à Barthélemy l’Anglais qui étudia à Paris vers 1220-1230, la première description un peu précise de la Picardie dans son De proprietatibus rerum qu’il termina vers 1240. Le livre XV de son ouvrage, consacré à la géographie, décrit une grande diversité de régions selon l’ordre alphabétique des toponymes. Il présente la Picardie comme une province de la Gaule belge. Elle comprend les villes de Beauvais, Amiens, Arras, Thérouanne et Tournai, et elle s’étend depuis le Rhin jusqu’à la mer. Elle se subdivise en deux : la haute Picardie qui jouxte la France, et la basse qui touche la Flandre et le Brabant. Il note comme dernière caractéristique que ses habitants parlent un « idiomatis grossi magis aliarum Galliae nationum », une langue plus rude que celle des autres nations de France [1]

Au moment du massacre de la Saint-Barthélemy (août-octobre 1572), le gouverneur Longueville y empêche le massacre des protestants[2]. Au début de la guerre de la Ligue, l’exemple de Montmorency-Thoré qui prend Senlis (1589), pousse les nobles picards à s’engager dans l’armée royale[3], alors que le roi Henri III n’a pratiquement plus de soutiens.

La fidélité des Picards à la famille régnante sera notamment récompensée dans le cadre des défilés militaires où le régiment de Picardie est en première place.

Jusque sous Louis XIV, la Picardie constitue les limites nord du Royaume de France. Le Roi Soleil étendra jusqu’à Lille les nouvelles frontières avec la prise de Lille en 1667.

La Picardie, de par sa situation géographique, fut souvent une terre de champs de bataille et le chemin des invasions.

Les deux guerres mondiales de 1914-1918 et de 1939-1945 y laissèrent de nombreuses traces qui constituent désormais un patrimoine historique parcouru par les touristes du monde entier (notamment : australiens et anglais pour la Grande Guerre de 1914-1918).

Selon Le Courrier Picard la commission Balladur envisagerait de démanteler la région picarde au profit du Nord-Pas-de-Calais, l’Île-de-France et la Champagne-Ardenne[4], une rumeur que l’intéressé a démenti[5]. Selon Jean-François Probst aucun élu régional de Picardie n’a été consulté[6]. Cette rumeur a été confirmée, ainsi le Conseil régional de la Picardie a mis en place une pétition nommée « Touche pas à ma Picardie » contre la réforme territoriale en Picardie. Aujourd’hui, plus de 80000 Picards ont déjà signés.
Avec 19 443 km2 ; 1 853 550 habitants soit 95 hab./km2 , on découvre l’importance de l’agriculture.

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