Est-ce un argument pour les opposants à l’énergie éolienne ? Des chercheurs de l’université de Harvard (Boston) ont évalué l’impact du fonctionnement de ces génératrices sur le réchauffement de l’atmosphère. Et il ne serait pas négligeable.
EOLIEN
Leur postulat de base reste toutefois extrême : ils ont imaginé une production d’électricité à 100 % éolienne aux Etats-Unis. Pour y parvenir il serait nécessaire de couvrir des surfaces comprises en 5 et 20 fois supérieures à celles qui existent déjà (57.600 machines sont actuellement en fonctionnement). Ce qui aurait un effet important sur le climat puisque la température moyenne à travers le continent nord-américain augmenterait de +0,24 °C, avec un impact nocturne encore plus fort (jusqu’à +1,5 °C). Un réchauffement local qui serait lié au mouvement de brassage induit par des milliers de rotors et qui ferait remonter de l’air chaud, proche du sol, vers de plus hautes altitudes. Le chercheur David Keith avait déjà produit un rapport en 2013 montrant que les éoliennes créaient un sillage derrière elles, qui perturbait le fonctionnement des autres machines et ruinait leur rendement, si elles étaient trop proches. D’où un espacement nécessaire entre les mâts et une plus grande consommation de terres, selon lui.
avait déjà été mis en cause par certaines associations. Rappelons qu’une éolienne terrestre classique est principalement constituée d’acier (89 %) pour le mât et la turbine, de fibres de verre pour les pales (6 %), de cuivre pour la génératrice et le câblage (1,6 %) et de béton pour les fondations (1,3 %). Des matériaux qui sont toutefois en grande partie recyclables (métaux) ou en passe de l’être (béton).
situé loin des côtes peut-être grâce au déploiement de turbines flottantes, serait bel et bien capable de fournir de l’électricité pour tous.