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BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

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La Bourgogne-Franche-Comté (BFC)

La Bourgogne franche-comté est une région de l’est de la France issue de la fusion administrative de deux régions historiquement et en partie économiquement liées, la Bourgogne et la Franche-Comté, dans le cadre de la réforme territoriale de 2014, actée le 17 décembre 2014 et effective le 1er janvier 2016, après les élections régionales de décembre 2015.

La région s’étend sur 47 784 km2, compte 2 816 814 habitants en 2012 et réunit les départements de la Côte-d’Or, du Doubs, de la Haute-Saône, du Jura, de la Nièvre, de Saône-et-Loire, du Territoire de Belfort et de l’Yonne.

Toponymie

La dénomination « Bourgogne-Franche-Comté », parfois abrégée en « BFC est un mot composé formé à partir des noms des deux régions fusionnées, dans l’ordre alphabétique. C’est le nom retenu par la loi en attendant que le conseil régional de la région fusionnée propose un nouveau nom qui devra être approuvé par décret en Conseil d’État, avant le 1er juillet 20165.

Géographie

La région Bourgogne-Franche-Comté, qui résulte de la fusion de deux collectivités territoriales (Bourgogne et Franche-Comté) décidée dans le cadre de la réforme territoriale de 2014, s’étend sur 47 784 km2. Elle est, en termes de superficie, la sixième des dix-huit régions de France métropolitaine et d’outre-mer, et possède ainsi un territoire de taille comparable à des pays tels que la Slovaquie, la Suisse ou l’Estonie. Elle est l’une des deux régions constitutives du Grand Est français en compagnie de l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.

Situation:

La région est située dans le quart Nord-Est de la France. Elle est limitrophe des régions Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine au nord, Île-de-France et Centre-Val de Loire à l’ouest, Auvergne-Rhône-Alpes au sud, et elle partage une frontière avec la Suisse à l’est.Géologie[modifier | modifier le code]

Les ressources minéralogiques de la région.

Le sous-sol contient de l’argile, du grès, du calcaire (qui fournit par exemple les pierres de construction du Châtillonnais, de Comblanchien et de Molay), du gypse et des alluvions (sablières de Lure) exploités dans des carrières et de nombreuses ressources anciennement exploitées dans des mines telles que des métaux précieux, du minerai de fer et du sel gemme : dans le Jura (salines d’Arc-et-Senans, de Salins-les-Bains et de Lons-le-Saunier) et en Haute-Saône avec les salines de Gouhenans, Saulnot, Mélecey-Fallon et Athesans-Étroitefontaine. La principale ressource du sous-sol est le charbon, dont l’extraction est abandonnée depuis la seconde moitié du xxe siècle, surtout localisée dans le sud de la Bourgogne avec les houillères de Blanzy formées de trois gisements : Blanzy, Épinac et Decize. L’important gisement du Sud Nivernais découvert assez récemment (son existence a été rendue publique en 1986) est inexploité pour ne pas nuire à l’environnement. À l’est, les bassins houillers des Vosges et du Jura comptent trois gisements sur le territoire comtois : le sous-vosgien et le bassin keupérien ont été exploités dans une moindre mesure, seules les houillères de Ronchamp, fermées en 1958 ayant été industrialisées ; le bassin stéphanien jurassien est uniquement prospecté et seules de faibles quantités de gaz y ont été extraites jusqu’en 1964. De l’anthracite est extrait à Sincey-lès-Rouvray jusqu’en 1907 et du lignite anciennement exploité en Côte-d’Or et dans l’Yonne. Le sous-sol contient également du schiste bitumineux, exploité de façon industrielle jusqu’en 1957 dans la mine des Télots près d’Autun et plus brièvement, dans l’entre-deux-guerres, dans celle de Creveney, non loin de Vesoul.

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